Malou au Pérou

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samedi, janvier 9 2010

Puerto Maldonado y el año nuevo.

Bonne année a tous et particulièrement aux Morette, aux Lhuillery et aux Huard qui me l’ont souhaité sur ce blog Me voila de retour avec un nouvel appareil, je vais essayer de rattraper mon retard, de manière rétrospective.

Aujourd’hui Puerto Maldonado et le Nouvel An, pas de rapport direct, c’est juste que j’ai passé un peu plus d’une semaine dont le nouvel an là bas, chez les parents de Gladys (ma mère d’accueil)

La casa donde viví en Puerto Maldonado

Puerto Maldonado est une ville de la selva de la region Madre de Dios situé à la confluence des fleuves Tambopata et Madre de Dios.

El rìo Madre de Dios visto desde Puerto Maldonado

El río Tampopata en la selva

La ville est très verte, très poussiéreuse et il y fait très chaud, seules les pluie torrentielles qui tombent tout le deux ou trois jours pendant quelques heures rafraîchissent un peu l’air. Peu de routes sont goudronnées (á par quelques rues du centre) et le moyen de transport le plus utilisé est la moto : taxi motocar (comme les mototaxis de Juliaca) ou taxi lineal (simple moto). La principale activité économique, avec le tourisme, est le commerce de bois, par bateau via le port et les deux fleuves, ou par camions.

Puerto Maldonado

La plaza de armas de Puerto Maldonado

Maintenant le nouvel an. Au Pérou chaque ville et chaque régions ont leur propre traditions pour le nouvel an, mais il y en a certaines qu’on retrouve un peu partout, comme mettre des sous vêtements jaunes, symbole de chance. La plupart de gens s’habille avec des vêtements neufs pour passer a la nouvelle année (ce qui fait que le 24 décembre dans la soirée les marchés et magasins de vêtements sont pleins á craquer puisque chacun attend le dernier moment pour s’y mettre). Une des coutumes particulière á Puerto Maldonado, est de fabriquer un bonhomme de chiffon, de l’habiller avec des vêtements de l’année passée, et a minuit, on le brûle pour symboliser la passage a la nouvel année.

Muñeca de trapo

Comme partout a minuit, on se dit « feliz año nuevo », et dans la plupart des villes chacun fait son petit feu d’artifice, tire ses fusées et fait exploser des pétards. Et à Puerto á minuit on mange du cochon de lait.

Lechón antes de cocinarlo



Et la photo bonus : Une maison au cœur de la selva

Casa en al selva

jeudi, novembre 26 2009

Sillustani

Sillustani est une presque île située au milieu d’une lagune entre Juliaca et Puno et la vue du sommet est sublime.

La laguna y las montañas

C’était un lieu sacré de la civilisation Collas, la civilisation ayant dominer l’Altiplano á partir de 1200, puis par la suite de la civilisation Inca, aprés que ceux çi eurent conquis tout l’Altiplano. Ce lieux était réservé aux Incas et Collas les plus importants. On peut y voir, hormis des paysages magnifiques, des Intiwatana ( de Inti, soleil, et Watana, attraper), aussi appelés temples du soleil, qui sont des cercles de pierres

Intiwatana

Il y a également un grand nombre de Chullpas ( tours incas ) et d’ Ayahuasis (tours collas), toute en partie ou complètement détruite (on en trouve même une en construction). Les plus hautes Chullpas atteignaient 25 m de hauteur, et sont former d’une première couche de pierre, puis d’une couche de terre, et enfin d’une couche énormes blocs de pierres carrés parfaitement ajustés (ce que l’on voit de extérieur pour les Chullpas en bon état). Certaines ont aussi des animaux gravés dans la pierre.

Chullpa

Les Ayahuasis sont faites de la mêmes manière mais la couche externe est faite de pierre plus petites et non taillés. Les deux types de tours sont en fait des tombes oú l’on enterraient les personnes importantes des deux civilisations. Chaque tours a son ouverture vers l’Est puisque c’est la que le soleil se lève et que c’était un symbole de vie et donc de réincarnation.

Ayahuasi

La visite du site est en fait une randonnée de quelques heures sur la presque-ile, en pleine nature, et quasiment seul ( hormis quelques rares touristes), la ballade est très agréable et très reposante.

Sur le chemin menant a Sillustani, on peut observer une dizaine de maisons traditionnelles, construites en pierres avec un toit de chaume, et quelques alpagas devant.

Casa de piedra y alpaga.

jeudi, novembre 12 2009

El dia de los muertos y el de los vivos, ou la Toussaint sur l'altiplano

Tout d’abord Halloween, appelée également la fiesta gringa. C’est ici aussi une fête très commerciale qui a lieu le 31 novembre, ou les enfants se déguisent et vont demander des bonbons à coup de « ¿ dulces o trucos ? ».

Ici a Juliaca, la Toussaint est célébrée á la manière quechua. Le 1 novembre est « el dia de los muertos » (le jour des morts pour les non-hispanophones). Les familles ayant vécu un décès dans les trois années précédentes, mettent en place une table à la mémoire du défunt, avec tout ce qu’il aimait manger (et boire), et des pans de guaguas représentant le défunt et les personnes ayant comptées dans sa vie. Il y a parfois également des fleurs, des bougies, de la musique et une photo du défunt.

La mesa en recuerdo del difundo

Toute l’après midi, et une grande partie de la nuit, la famille se réunit auprès de cette table pour prier, discuter, manger et boire. On va également rendre visite aux autres familles étant « en deuil », qu’on les connaissent ou pas, pour prier à la mémoire du défunt et boire un verre, et en repartant la famille offre un sac avec une guagua, du mana (sorte de pop corn, en meilleur), et parfois des fruits ou des gâteaux. Bien entendu, nous recevons également des visiteurs auxquels nous offrons un verre et un sac de nourriture.

Le 2 novembre c’est « el dia de los vivos » (le jour des vivants, pour ces mêmes incultes), un jour férié dans la région de Puno. Traditionnellement, jusqu'à midi les visites peuvent continuer, même si elles se font rares et que certaines familles ne reçoivent plus de visiteurs. Puis à midi, on « démonte » la table et on se partage toute la nourriture en famille. Certains, avant de démonter, prennent un morceau de chaque plat et chaque mets de la table, l’accroche sur le dos d’un lama en pain, et brûlent le tout, un peu a la manière du pago a la tierra, pour que le défunt puissent profiter de son repas.

Fuego para el difunto

Puis après midi, la famille se rend au cimetière, pour voir la tombe du défunt (qui suivant la richesse de la famille, ressemble a château, a une tombe hors sol comme dans les cimetière corse, ou a une simple croix planter dans le cimetière), pour y laisser des fleurs et un verre de bière, boire, manger parfois, jouer de la musique et danser, bref ça ressemble à une grande fête dans un cimetière plein à craquer.

Las tumbas màs comunas, con flores y cerveza

Comemos

Tocamos

Y tomamos (es Oscar, el padre de Solange, Bryand y Pierre, mis hermanos y hermanas)

Puis quand on sort du cimetière, les alentours sont pleins de stand oú, à nouveaux, on boit et on mange.

vendredi, novembre 6 2009

Bienvenida

Chère Margaux, bienvenue sur terre, à Brunelles.

(Et je m'occupe de ton education en rentrant)

samedi, octobre 31 2009

Pan de guagua

A l'approche de la Toussaint, chaque famille fait (ou achète) ses pan de guagua (prononcer wawa), tantawawa ou tantaguagua ( pan et tanta signifient "pain en espagnol, et quechua ou aymara, et guagua et wawa signifient bébé en aymara et quechua), des pains briochés en forme de bébé avec le visage en terre cuite.

Un pan de guagua

On commence par un marché spéciale qui n'a lieu qu'aux alentours de la Toussaint ou on peut acheter tout ce qui est nécessaire à la réalisation de guagua, et notament "las caras", les visages en terre cuite, mais aussi les ingredients ou même les guaguas toutes faites ( mais ça c'est de la triche).

Las caras en el mercado

Puis pour faire les guaguas, on va dans un four, une sorte de boulangerie sans magasin ou le boulanger et sa femme aident à faire les guaguas (ou le contraire...) et les cuisent. On vient avec tous ses ingrédients (on a utilisé 50kg de farine) et la boulangère prépare la pâte ou les pâtes, puisque, comme on vient pas pour rien, on fait souvent aussi du pain, des gâteaux ou de empanadas (du pains avec du fromage a l'intérieur). Puis le boulanger passe la pâte dans une machine qui la pétrit.

Preparacion de la masa

Puis on fait les guaguas, d'abord la forme, on la baigne d'une préparation á base d'œufs et de lait,, on ajoute la cara puis les décorations.

Decoracion

On rebaigne le tout pour que ça dore bien, et on laisse gonfler. On prépare aussi les empanadas et des pains briochés ( avec la même pate que les guaguas) de toutes les forme, et même de lama, de chevaux ou de colombe. Puis on met tout au four, et on en profite soit pour faire d'autres guaguas, soit pour discuter, gouter ce qui vient de sortir du four, ou macher la coca.

Descanso cuando el pan esta al horno, mi mama, Gladys, esta a la derecha en rojo

Enfin vient le moment de sortir les guaguas du four, de les retourner pour qu'elles refroidissent plus vite et de repartir avec notre production.

Nuestra producion Nuestra producion

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